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Louvain la Neuve

by Edouard Priem

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about

L’Histoire de la chanson de LLN :

Quand j’ai déménagé à LLN (1995) j’ai été surpris par cette activité débordante qui y règne le jour comme la nuit ! Pour moi c’était ; et c’est d’ailleurs toujours ; une ville jeune, pleine d’activités et d’initiatives où le folklore estudiantin y est fort développé. J’avais l’impression de vivre sur une autre planète, j’étais comme dans un cocon, j’accédais à tout en un clin d’œil, que se soit pour une photocopie un CD, une bibliothèque, un centre sportif, la gare, le cinéma, un café, un concert et que sais je encore… tout était à portée de main, en quelques pas on y était ; c’est toute la magie de cette petite ville formidable à l’architecture extraordinaire visitée pour son originalité par des milliers d’architectes du monde entier. On ne peut pas y circuler en voiture, c’est une ville 100% piétonne. Ca nous donne toute la liberté d’aller où on veut et quand on veut. La nuit on passe d’une soirée à une autre, que se soit avec des concerts ou des DJ, il y règne toujours de l’ambiance et de la joie. Bref c’est extraordinaire encore faut il avoir une mentalité d’étudiant sans quoi on est dépassé et hors du coup.
Je crois avoir bien compris ce qui anime cette ville et surtout je crois que j’ai bien compris l’esprit des étudiants. En effet ils me le rendent bien et ca me touche car finalement ils ont adopté ma chanson et c’est devenu l’hymne de leurs ville qui est le symbole des meilleurs souvenirs de leurs jeunesse où ils se sont éclatés à fond sans retenus et sans contraintes.
Quand le WE arrive la ville de LLN se vide car tous les étudiants (+/-20.000 ; sauf les étudiants étrangers) partent à la maison chez papa maman. En général ils vont se reposer de leur semaine d’enfer en tout les cas pour les guindailleurs (lol). Et c’était justement un dimanche quand LLN était vide et veuve (parce que plus d’étudiants) que j’ai eu l’idée de composer une chanson sur cette petite ville impressionnante. J’avais un coup de blues, je n’avais pas papa maman chez qui aller et j’étais seul et en plus je n’étais plus étudiant et pour moi il fallait que je chante tout cela. « LLN jamais je ne t’oublierai » est devenu réalité pour moi et l’inspiration est arrivée….

Read more: www.myspace.com/edouardpriem#ixzz0vNr3nkkR

lyrics

LOUVAIN-LA-NEUVE

Partout dans Louvain, des soirées, des virées, des concerts et surtout des guindailles
Je chantais, fêtais toute la nuit partout où que j'aille
Il y avait les petits bleus qu'on achetait à coup de barbare
Des poils calottés s'amusaient à leur faire des histoires
Alors ils buvaient tous à fond et puis "gueule en terre" bleu c'est la tradition

Louvain-la-Neuve, tu n'dors jamais la nuit
Tu m'fais chanter sans m'arrêter
On fête toute l'année
Parfois on pleure en juin, mais non jamais
Jamais je ne t'oublierai

C'était la CASA, le CESEC, le CIEE, le Festival de la Chanson
Mais j'pigeais que dalle à toutes ces abréviations
Beurré dans la rue, je pissais sur un mur, c'est génial
Mais tout le monde me disait qu'ici, tout ça est normal
J'ai dit que c'était marrant et tout à coup j'étais dans le vent

Louvain-la-Neuve, tu n'dors jamais la nuit
Tu m'fais chanter sans m'arrêter
On fête toute l'année
Parfois on pleure en juin, mais non jamais
Jamais je ne t'oublierai

Il y avait l'Kotérythmes, Koté Chœurs, Koté Contes, Zygomatikot en action
Fallait que ce soir je chante vraiment dans le ton
J'étais au micro, oui c'était le mercredi de la guitare
Quand on me disait tiens tu as l'accent bizarre
J'ai dit que j'étais flamand et tout à coup j'étais dans le vent

Louvain-la-Neuve, tu n'dors jamais la nuit
Tu m'fais chanter sans m'arrêter
On fête toute l'année
Parfois on pleure en juin, mais non jamais
Jamais je ne t'oublierai

C'était le dimanche, comme toujours les rues étaient vides et Louvain était veuve
Je ne savais que faire dans toute cette ville toute neuve
J'ai pris ma guitare, sans savoir à qui plaire
Quand j'ai eu l'idée de composer cet air
J'ai chanté un truc sur Louvain et tout à coup j'entendais les copains

Louvain-la-Neuve, tu n'dors jamais la nuit
Tu m'fais chanter sans m'arrêter
On fête toute l'année
Parfois on pleure en juin, mais non jamais
Jamais je ne t'oublierai

Edouard Priem (1996)

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released January 1, 1996

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